Foulpointe

C’est fou ce qu’on a le temps de rien quand on est en VACANCES ! Oui, oui, VACANCES !!!!

Ahhhhhhhhhh qu’on est heureuse ! Après ces mois de vie à la malgache à Tana, on REVIT !

     Nous sommes parties depuis lundi 18 mars, avec le strict minimum de nos affaires. Douze heures de Taxi Brousse dans une atmosphère poussiéreuse et humide, ballotées constamment par les trous profonds des « routes » (Dur dur de les qualifier ainsi vu leur état ! Nos parcs d’attractions à sensations ne font pas la taille !). Parties de Tana, nous voilà arrivées pour plusieurs jours à FOULPOINTE, sur la côte Est de Madagascar. Petit paradis pour les retraités français qui viennent se la couler douce pendant plusieurs mois de l’année dans leurs gros bungalows de luxe. Ici, le 4x4 est de rigueur pour se déplacer. Foulpointe est un coin plutôt touristique lors de la haute saison (juin, juillet, août), le village et ses plages de sable blancs sont plutôt déserts actuellement ce qui n’est pas pour nous déplaire car on a l’impression d’avoir privatisé la plage ! On a toutes les trois l’impression de « se laver » de toutes nos aventures et de cette crasse environnante en restant de longues heures barboter dans une eau translucide à 30° ! On se gave de noix de coco !

     Nous sommes hébergées dans un bungalow en bois et feuilles de palmiers, très rudimentaires mais tellement typique et plein de charme ! Ici, sur la côte, la moustiquaire est de rigueur… On en a fait les frais ! (Il fallait bien quelque chose d’un peu moins cool hein !^^). On apprécie de manger non plus du zébu sorti de nulle part, mais du bon poisson frais tout juste péché ! On goûte à des fruits inconnus : « pomme cannelle », « fruit à pin »… On va de surprises en surprises et on en redemande !

   

     Dimanche matin, nous ne sommes pas allées à la messe ( !!! ) mais Eric, le breton qui nous héberge à Foulpointe nous a emmené en catamaran sur l’Océan Indien. Les paysages sont splendides et les cocotiers et palmiers abondent.

     Nous sommes aussi allées pour la première fois en boîte de night avec une amie malgache. On n’a pas été déçu ! Fou-rire quand il y a eu une coupure de courant ! Silence et noir complet pendant dix minutes, le temps de réussir à mettre en route le groupe électrogène de secours !

     Ici, on vit aussi sans eau courante ni électricité. Pompe, puit et bougies ! On est habituées désormais. Le seul truc qui commence à nous gêner un peu, c’est que notre linge pue !!!! Ahahah… Rigolez… 3 mois qu’on le lave comme on peut à la main, à l’eau froide, sans avoir de brosse parfois et sachant que le temps pluvieux ne nous garantie pas un séchage optimal ! En résumé, on pue un peu le chien mouillé et tout est taché mais ça ne choque personne ! Je crois qu’on va laisser les trois quart sur place car beaucoup de morceaux sont irrécupérables !

     Sur la côte, la mentalité est différente. Les gens sont plus sympas, plus accueillants et on entend moins ‘’Vazaha, vazaha ! ‘’. En revanche, les prix sont plus hauts, certainement dû à la complexité pour acheminer les produits jusque dans ces coins reculés. Les habitants comptent encore en Francs Malgaches. Du coup, on doit diviser par 5 000 pour avoir le prix en Ariary, puis par 3 000 pour l’avoir en euro, pratique n’est-ce pas ?! ^^

TAMATAVE, le Canal des Pangalanes