Un dernier article pour remercier tous ceux qui on partagé toute ou partie(s) de cette aventure à mes côtés : (popopopop' ! N'y voyez là aucun sens "hiérarchique" ou ordre de préférence ! :) et pardonnez mes éventuels oublis...)

- Merci du fond du coeur à ceux qui ont fait un petit bout de chemin avec moi : Julien dit "Jiminy Cricket", mon DR, Emelyne et Ray, Marie ma blonde, William Poussin, ma Mélou et ma Clairou, Gaëlle et Ludo, Alex, Mira, Paul, Euphrasie et Mr Luc, Nour, Eric et Marius, Monsieur le Pasteur et sa femme.

- Merci du fond du coeur à ceux qui m'ont soutenu tout au long de ces 6 mois : Ma mamounette, mon papounet, ma petite soeur, ma super famille (Nouaille et Lespérance), mes amis qui m'ont toujours donné de leurs nouvelles, les amis de la famille

- Merci à ceux qui m'ont prété leur sac à dos qui a traîné partout ! Anne et Joss' :)

- Merci à celui qui m'a prété un super pijama : Baptiste, Merci à celles qui m'ont prété leur garde robe d'été Laurie et Juju (désolée pour les pertes, les dons, tâches et trous...!!!!^^)

- Merci du fond du coeur à tous les donateurs pour notre appel au don "Plus on est de fou, plus on riz", et surtout à Alain TMX qui s'est beaucoup mobilisé pour nous aider.

- Merci à ceux qui sont venus m'accueillir chaleureusement lors de mon retour en France : Ma soeur, Juju et Cléclé, Marion, Kévin et Lyla.

- Merci à mes fidèles lecteurs qui ont été très assidus (bien plus que moi ! ) et très indulgents. Merci pour vos beaux messages d'encouragement et de soutien. Mon Flo, Tonton Françis, Isabelle, Alain, Juju Lavigne... et un petit BigUp à tous mes lecteurs anonymes ! (Ca y est, la fille se prend pour une star !!!)

"C'est fou ce que le temps passe vite
T'as vu c'est ce que je me dis aussi
Quand je vois le chemin qu'on a parcouru jusqu'aujourd'hui

[...]

Le temps passe et passe et passe
Et beaucoup de choses ont changé
Qui aurait pu s'imaginer que le temps se serait si vite écoulé,
On fait le Bilan, calmement en s'remémorant chaque instant
Parler des histoires d'avant comme si on avait 50 ans"

Afin de clore ce blog, je souhaite prendre le temps de rédiger un petit bilan de toute cette aventure à l'autre bout de la Terre.

Je me suis confortablement installée dans mon lit et je cherche mon inspiration en regardant la pluie couler sur mon Vélux (...Nous sommes mi-mai... il n'est pas censé faire beau ici?! )

Je pense que je vais procéder par destination car ça serait beaucoup trop restrictif de ma part de mettre de tels pays si différents dans le même panier ! 

L'Indonésie - BALI- :

Je n'ai pas aimé : leur dessert coloré à la gélatine (!), Kuta :ville trop polluée et trop bruyante, j'ai eu peur quand un singe a décidé de manger sa banane sur ma tête, sinon heu....

J'ai aimé : Partager cette belle aventure avec Julien, la délicieuse nourriture indonésienne, les cocktails de fruits, le climat, les paysages, l'extrême gentillesse des balinais, les orages, les couchers/levers de soleil, se perdre en scooter dans les campagnes, la plongée en épave, prendre le temps de vivre, observer les singes, rigoler des javanais qui nous prennaient en photo, les massages balinais, les splendides rizières en terrasses, les cérémonies religieuses colorées, l'art d'Ubud, les mangues sucrées, les Iles Guili à Lombok, adminer les beaux surfeurs, aller pécher très tôt le matin...

L'Australie - Côté EST - :

Je n'ai pas aimé : Le coût de la vie excessif, la moiteur du climat au Nord, les carcasses des centaines de kangourous morts sur les routes, avoir raté l'époque des baleines (mon grand regret !), les filles qui ronflaient comme des camionneurs  dans ma chambre de 8 à l'auberge.

J'ai aimé : rigoler bêtement avec mon Adrien, la belle qualité de vie, les grands espaces, les kangourous et koalas, la beauté des plages et îles paradisiaques, la liberté de vivre dans un van, l'ambiance en Backpacker (auberge de jeunesse), conduire le volant à droite, manger gras (!), la propreté générale du pays, l'omniprésence du sentiment de sécurité, les immenses piscines publiques en plein coeur des grandes villes, parler anglais, faire du snorkelling, griller du kangourou au barbeuk', regarder les gens tatoués et protéinés des muscles (!!!), regarder Dirty Dancing au cinéma en plein air...

Madagascar - Antananarivo - :

Je n'ai pas aimé : La pollution (2ème ville la plus polluée au monde! Bing!!!), l'insécurité omniprésence (d'autant plus quand on est femme et blanche), la misère, la saleté, la corruption, la prostitution, la violence de certaines situations, l'impuissance de ce peuple face au Gouvernement, les bidons villes insalubres et indignes, le manque de structures médicales et sociales compétentes, le tourisme sexuel, la promiscuité dans les transports, les odeurs de m**** dans certains bas-quartiers, les puces dans nos lits, sortir dehors la nuit pour faire pipi, avoir très soif parfois, apprendre certains décès, la ségrégation toujours présente...

J'ai aimé : Vivre avec Mélanie et Claire (soudées comme trois soeurs !), Alex et sa petite famille, l'accueil qu'on nous a réservé, me sentir utile auprès des enfants des rues au sein de l'association Ankanifitahiana (merci encore à vous tous...), assister à la messe de père Pédro, les repas en famille, ne pas avoir l'eau courante, apprendre à vivre simplement, manger du crocodile et du zébu, Antsirabe, Ampefy, Le lac Tritrive, la colline bleue, faire notre marché et marchander, courir après les poules (!), rigoler dans les taxi-brousses, écouter la musique malgache en lavant notre linge dehors, avoir les pieds sales (^^), enseigner, partager ma culture, apprendre davantage la patience...

Madagascar - Côte Est / Sainte-Marie/ L'Ile aux Nattes - : 

Je n'ai pas aimé : Les oursins dans le pied (quoi qu'on a bien rit quand on a du me les enlever avec dents!^^), l'arnaque du cimetière des pirates (les filles comprendrons^^), la plus grosse areignée de ma vie dans la case chez le pasteur, les moustiques à Foulpointe, la moiteur à Tamatave, commander des camarons à tous les repas et m'entendre dire qu'il n'y en a plus !!! :) 

Je cherche comme une dingue pour remmplir ce paragraphe... je peine ! C'était tellement génial que même les choses pénibles avaient une toute autre signification à nos yeux !

J'ai aimé : La beauté du payage, ce bleu turquoise omniprésent et si intense, le calme, la gentillesse et l'accueil chaleureux des habitants, les petites lucioles lumineuses la nuit, la langouste, le calamar, le poisson, le rhum arrangé, la température de l'eau, les lémuriens à l'état sauvage, le canal des Pangalanes, la promenade en catamaran avec Eric et Marius, les noix de coco fraîches, chercher de l'eau au puis, les pique-niques à l'Ile aux Nattes, Stan et sa pirogue, notre petit bungalow les pieds dans l'eau, apprendre à faire le punch coco, voir Mélanie se faire charger par un gros mouton, adminer Claire se vautre dans une marre de boue, notre "liberté" retrouvée, prendre le tuc-tuc, rigoler des gens qui vomissent dans le bateau, acheter le long de la route des trucs frits bien gras, vivre sans heure, peindre sur le mur dans notre chambre une phrase qui nous ressemblait ["Si vous pensez que l'aventure est dangereuse, essayez la routine, elle est mortelle.] ...

J'ai aimé Madagascar tout simplement.

Je tiens juste à préciser que rien ne m'a jamais réellement manqué. J'ai appris à vivre sans confort matériel et cela ne m'a pas géné. J'en reviens moins matérialiste et davantage patiente. Je crois que je suis aussi plus tolérente, plus ouverte et plus optimiste malgré la misère que j'ai pu cotôyer. Je crois en la force de l'homme même dans l'adversité.

J'ai aussi eu une chance inouîe : c'est de n'avoir eu aucun pépin médical. Je ne me suis jamais rien fait volé non plus. 

Je n'ai jamais eu de coup de mou puisque j'ai toujours très bien été entourée. Internet est un outil magique qui réduit considérablement la distance ce qui m'a permis de vous suivre et vice-versa. 

En lisant le livre de Père Pedro, j'ai relevé cette phrase : "On ne peut pas se fondre dans une autre civilisation sans se perdre un peu soi-même, c'est un sacrifice à accepter". Je le rejoins tout à fait. Mais ce "sacrifice", surtout à Madagascar a été surmonté grâce au soutien que nous nous apportions toutes les 3.

L'intensité des liens qui nous unissent, sur le terrain et à l'étranger, décuplent les émotions.

Quelle belle parenthèse de vie ! 

Je suis rentrée les poches vides mais le coeur et la tête tellement remplis...

Rentrée depuis presque trois semaines, je prends enfin de temps de faire un petit retour en arrière pour vous raconter notre belle aventure réunionnaise !

Quel dépaysement ! Quel choc des cultures...

La Réunion, c'est la France avec le zouk, les palmiers, la chaleur, les fruits exotiques... C'était rigolo de payer à nouveau en Euros, de parler Français à tout le monde (quoique parfois on nous parlait ausi créole !), de voir des panneaux de signalisation comme chez nous...

     Nous avions réservé sur Internet une location à Saint-Pierre pour la 1ere semaine (au Sud de l'iIe). La deuxième semaine, nous étions sur Saint-Leu (à l'Ouest cette fois). Sans que ce soit le luxe, nous avions à notre disposition lave vaisselle, lave linge, douche avec des jets, piscine... LE GRAND CONFORT ! La lumière, des toilettes dignes de ce nom... On a redécouvert le confort matériel ! Et on a aussi redécouvert la vraie couleur de nos dessous de pieds !!!! ^^

     Ce ne fût pas désagréable bien que nous ayons passé la plupart de notre temps dehors et pieds-nus... On ne change pas les bonnes habitudes ! ^^

     On a aussi pu varier notre alimentation... Nous avons considérablement diminué notre consommation de riz ! On s'est vengé sur les délicieux samoussas, sandwiches américains/bouchons, rougaille saucisses, rougaille morrue, boucanné bragelles... Que la bouffe réunionnaise est bonne ! (Bon ok, le punch et le rhum ne sont pas trop mal non plus !!!...)

     La Réunion, c'est beau, sauvage, intense... On a apprécié les randos (ascension du Piton de la Fournaise), les jolis petits marchés, les cascades puissantes, les coulées de laves spectaculaires, les littoraux où les vagues viennent s'éclater, la plongée en bouteille pour contempler les magnifiques coraux et poissons tropicaux, notre baptême de parapente au dessus du lagon de Saint-Gilles les bains... On a profité pleinement de cette Ile Intense ! Location de voiture obligatoire tant l'Ile est vallonée. On a rigolé à faire nos démarrages en côte... De vraies pilotes que nous sommes désormais !

     Nous avons été surprises par le changement de temps quasi instantané ! J'y ai vu mes plus beaux arc-en-ciel ! On a appris par la suite qu'il y a plus de 180 microclimats sur cette petite île ! Nous avons tout de même un arrière goût de frustration car nous n'avons pas pu faire le Cirque de Mafate ni Salazie car nous avons essuyé la queue d'un cyclone ce qui a entraîné des intempéries météo... On sera donc obligée d'y retourner un jour !

Je souhaite remercier du fond du coeur Ludo et Gaelle pour leur accueil chaleureux et pour les bons moment que nous avons passés ensemble. On vous attend déjà en Bretagne !!! <3

    Le retour sur Tana en taxi brousse a été long et pénible... gros pincement au coeur de retrouver la pollution et tout le tralala...

    On tousse, crache, se mouche comme des fadas ! Nos petits métabolismes trop aceptisés de françaises n'ont pas résisté à  la difference de climat... Tana étant en altitude.

    Notre petit coin de paradis nous semble déjà bien loin... On ne se lasse pas de regarder nos belles photos !

Nous décollons demain matin pour Saint Denis à La Réunion. Il n'y a qu'une heure et demie de vol. 

Nous avons bouclé nos valises (non sans mal ! ) et sommes retournées manger chez papa Alex une dernière fois...

Nous sommes déjà un peu nostalgiques sans trop réaliser que notre aventure malgache est derière nous.

Mon prochain article sera rédigé d'un territoire français !

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1702 €

C'est la somme finale récoltée entièrement grâce à vous !!!

MERCI MERCI MERCI, merci pour l'association, et surtout merci pour les enfants ! 

Grâce à vous nous avons pû acheter de la nourriture variée, du matériel pédagogique pour équiper les classes, payer les enseignants qui ne percevaient plus entièrement leur salaire, constituer une petite épargne pour péréniser le projet et contribuer à l'autofinancement du centre sur le moyen terme !

Comme on dit en malgache, MISAOTRA !

Vous êtes des gens biens; quelle fierté d'avoir un tel entourage  ;)

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Ouvrez une page Internet.

Allez sur n’importe quel moteur de recherche.

Tapez « Ile aux Nattes » dans la barre de recherches.

Consultez les images.

Insultez-nous si ça vous fait du bien.

Article impossible à rédiger. Les mots me manquent terriblement. Merci de prendre votre billet d’avion et de venir voir de vous-mêmes !

     Bon… je me lance. Une heure de bateau pour se rendre à l’Ile Sainte-Marie. La simple traversée de cette eau turquoise nous conduit au paradis sur terre. Vous pouvez-même pousser le vice et monter dans une pirogue, et 5 minutes après, vous voila sur l’ILE AUX NATTES, de là où je vous écris. Je ne crois pas me tromper en affirmant que c’est le plus bel endroit sur Terre que j’ai vu jusqu’à présent.

     Toute petite île (on peut faire le tour à pied), aucun moyen de transport motorisé, très luxuriante, bordée de palmiers (dans lesquels gambadent les lémuriens surexcités) sur des petites plages de sable blanc où les pirogues colorées flottent dans l’eau chaude bleue turquoise dégradée… On est resté sans voix et on a toute ressenti une sensation étrange en nous, indescriptible ! Le chant des oiseaux et le vent sont les seules nuisances… Pour moins de 8€ la nuit, nous avons loué un bungalow les pieds dans l’eau. Pour 3€ nous mangeons des assiettes de calamars péchés sous nos yeux, on se paye même de luxe de manger (pour la première fois de notre vie !) de la langouste grillée pour à peine 7€ !!! Hier soir, on s’est fait masser pendant une heure à l’huile d’Ylang-Ylang, sur nos lits, pour 3,30 € ! Nos neurones à dopamines ne savent plus où donner de la tête ! Le paradis existe, croyez-nous !

     On se dit qu’il valait mieux qu’on le fasse dans ce sens là, car si on avait commencé par l’Ile aux Nattes, jamais on aurait tenu autant de temps à Tana ! Une belle récompense qui nous ressource pour les années à venir !

On s’est complètement transformé en japonaises, hier, on a du prendre 300 photos !

     Après deux nuits passées au dessus de la mer, nous venons de déménager pour rejoindre le Foyer de L’Espérance qui accueille des enfants orphelins de 3 à 14 ans. Nous leur avons laissé nos derniers crayons, ballons, savons, médicaments. Mais nos 3 jours de visite parmi eux tombent pendant les vacances de Pâques, du coup, c’est vacances aussi pour nous ! On fait des ptites randos sur l’Ile, on nous montre les orchidées, la vanille, la cannelle, les girofliers… On passe notre temps à nous émerveiller et à en prendre plein les yeux avec les jeunes responsables. Demain, nous partons en pirogue visiter une grotte et voir les chauves-souris ! Au programme aussi, dégustation de rhum coco et rhums arrangés…

     Rebelote ! On retourne une journée à Tamatave en taxi-brousse rejoindre une copine malgache qui vient de s’installer à Tamatave depuis peu. Les 54 kilomètres qui séparent Foulpointe de Tamatave se font en 2h35… Juste pour vous donner une petite idée de l’état du macadam… !

     On part à la journée dans un petit bateau à moteur pour descendre une partie du CANAL DES PANGALANES. Ce canal, long de 700 km de long a été aménagé artificiellement il y a des années de ça pour faciliter l’acheminement des marchandises pour que florisse le commerce à Madagascar. Anciennement infecté de crocodiles, beaucoup d’ouvriers y ont laissé leur peau lors de sa construction. Malheureusement, comme souvent, les infrastructures et installations ne sont pas entretenues et une bonne partie du canal est impraticable. Nous avons passé une superbe journée. Nous avons été surprises de ne pas voir d’oiseaux. On nous explique que c’est un des effets de la déforestation. Cela devient un problème de taille pour le peuple malgache qui utilise quotidiennement le charbon pour cuisiner et se chauffer en hiver. Vous comprendrez que la protection de l’environnement et le développement durable sont des notions plus qu’abstraites sur l’Ile Rouge (d’ailleurs anciennement surnomée l’Ile Verte…) ! Place à la survie…

 On a beaucoup apprécié observer le trafic incessant des pirogues. Impressionnant ce qu’ils transportent sur ces petits rafiaux de fortunes ! Des tas de sables, des troncs de bambou, des familles entières, des chargements dont le poids se compte en tonnes parfois… Mais tout flotte comme par magie !

     Nous nous arrêtions dans des villages de brousses. La vie y est très acétique, ils vivent loin de tout, sans électricité, sans véhicule, sans réseau téléphonique, quasiment en autarcie. Certains adultes racontent même à leur marmaille que s’ils ne sont pas sages, les « vazahas » vont les manger ! Imaginez la tête de certains p’tits bouts quand ils nous voyaient débarquer dans leur village !^^

     Nous avons pu regarder les jeunes filles du village râper les écorces de cannelle, les femmes laver le linge dans le canal, les mamies tisser des paniers à une vitesse folle, les hommes… heu… eux, ils s’assoient à l’ombre et ils refont le monde à longueur de journée ! Ah… vous les hommes ! Ahaha ! Non, sans rire, ce sont bien les femmes qui tiennent les rennes dans les familles malgaches ! Girl power ;)

     Nous n’auront pas vu de crocodiles, mais nous nous seront baigné seins nus dans les vagues énormes et chaudes de l’Océan Indien, sur une plage déserte ! Moment assez inattendu mais tellement mémorable ! (Le « seins nus », c’était uniquement pour le sens pratique car la puissance des vagues s’occupait de nous enlever nos hauts de maillots ! Rassurez-vous, on n’a pas encore trouvé de maris malgaches ! Pourtant, les propositions de manquent pas !^^ Mais Mélanie a posé un critère que je partage entièrement : Il faut qu’ils aient toutes leurs dents ! Je vous assure que ça limite le choix ^^)

Bref, trêve de plaisanterie, on découvre un Madagascar tellement authentique, tellement différent de la jungle de Tana…

On prend goût à la simplicité et ça nous fait du bien.

C’est fou ce qu’on a le temps de rien quand on est en VACANCES ! Oui, oui, VACANCES !!!!

Ahhhhhhhhhh qu’on est heureuse ! Après ces mois de vie à la malgache à Tana, on REVIT !

     Nous sommes parties depuis lundi 18 mars, avec le strict minimum de nos affaires. Douze heures de Taxi Brousse dans une atmosphère poussiéreuse et humide, ballotées constamment par les trous profonds des « routes » (Dur dur de les qualifier ainsi vu leur état ! Nos parcs d’attractions à sensations ne font pas la taille !). Parties de Tana, nous voilà arrivées pour plusieurs jours à FOULPOINTE, sur la côte Est de Madagascar. Petit paradis pour les retraités français qui viennent se la couler douce pendant plusieurs mois de l’année dans leurs gros bungalows de luxe. Ici, le 4x4 est de rigueur pour se déplacer. Foulpointe est un coin plutôt touristique lors de la haute saison (juin, juillet, août), le village et ses plages de sable blancs sont plutôt déserts actuellement ce qui n’est pas pour nous déplaire car on a l’impression d’avoir privatisé la plage ! On a toutes les trois l’impression de « se laver » de toutes nos aventures et de cette crasse environnante en restant de longues heures barboter dans une eau translucide à 30° ! On se gave de noix de coco !

     Nous sommes hébergées dans un bungalow en bois et feuilles de palmiers, très rudimentaires mais tellement typique et plein de charme ! Ici, sur la côte, la moustiquaire est de rigueur… On en a fait les frais ! (Il fallait bien quelque chose d’un peu moins cool hein !^^). On apprécie de manger non plus du zébu sorti de nulle part, mais du bon poisson frais tout juste péché ! On goûte à des fruits inconnus : « pomme cannelle », « fruit à pin »… On va de surprises en surprises et on en redemande !

     Dimanche matin, nous ne sommes pas allées à la messe ( !!! ) mais Eric, le breton qui nous héberge à Foulpointe nous a emmené en catamaran sur l’Océan Indien. Les paysages sont splendides et les cocotiers et palmiers abondent.

     Nous sommes aussi allées pour la première fois en boîte de night avec une amie malgache. On n’a pas été déçu ! Fou-rire quand il y a eu une coupure de courant ! Silence et noir complet pendant dix minutes, le temps de réussir à mettre en route le groupe électrogène de secours !

     Ici, on vit aussi sans eau courante ni électricité. Pompe, puit et bougies ! On est habituées désormais. Le seul truc qui commence à nous gêner un peu, c’est que notre linge pue !!!! Ahahah… Rigolez… 3 mois qu’on le lave comme on peut à la main, à l’eau froide, sans avoir de brosse parfois et sachant que le temps pluvieux ne nous garantie pas un séchage optimal ! En résumé, on pue un peu le chien mouillé et tout est taché mais ça ne choque personne ! Je crois qu’on va laisser les trois quart sur place car beaucoup de morceaux sont irrécupérables !

     Sur la côte, la mentalité est différente. Les gens sont plus sympas, plus accueillants et on entend moins ‘’Vazaha, vazaha ! ‘’. En revanche, les prix sont plus hauts, certainement dû à la complexité pour acheminer les produits jusque dans ces coins reculés. Les habitants comptent encore en Francs Malgaches. Du coup, on doit diviser par 5 000 pour avoir le prix en Ariary, puis par 3 000 pour l’avoir en euro, pratique n’est-ce pas ?! ^^

TAMATAVE, le Canal des Pangalanes

Hello la compagnie !

Simplement pour vous dire que je suis en SUEUR dans un cyber café. Je suis couverte de CRASSE, je colle... il fait si lourd à TAMATAVE !

Je suis COUVERTE DE BOUTONS de moustiques et de puces.

La connexion est aussi lente qu'en 1996 du coup je suis dans l'incapacité de vous narrer nos vacances sur la côte Est :(

TOUT VA BIEN, nous sommes HEUREUSES !

C'est magnifique ici et l'eau et aussi chaude que du pipi ! :)

Nous n'avon pas d'électricité à FOULPOINTE dans notre bungalow, alors on a du faire 2h30 de taxi-Brousse pour aller à la "ville" ! Que personne ne s'inquiète, Madagascar veille sur nous !

Bisous bisous les ptits choux !

Deux minutes sous une pluie de dingue ! Trempées jusqu'à la lotte-cu !^^